20 juillet 2019

TDA/H et Dyspraxie

Le trouble déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H ou hyperactivité) et le trouble développemental de la coordination (TDC ou Dyspraxie) sont des motifs fréquents de consultation.

 

 

Les enfants présentant une agitation, des troubles de l’attention ou de la concentration, sont nombreux. Les causes sont souvent multifactorielles: neurologiques, environnementales, réactionnelles, psycho-affectives…

Le bilan psychomoteur peut aider à déterminer le type de difficulté, dans quel contexte elles se manifestent, et participe au diagnostic pour le TDA/H.

Différentes approches thérapeutiques peuvent être mises en place:

  • techniques d’apaisement comme la relaxation, la respiration, les postures de yoga
  • mouvements rythmiques favorisant l’intégration de reflexes archaïques non intégrés
  • rééducation méta-cognitive à partir de petits objectifs concrets comme « rester assis cinq minutes à table », « rester concentré en classe quand il y a du bruit », « mieux gérer le stress »… Dans cette approche, la famille est impliquée, avec des petites missions à réaliser entre chaque séance.
  • guidance parentale
  • thérapie sensorielle

 

 

 

La dyspraxie, appelée également trouble d’acquisition des coordinations, ou encore trouble développemental de la coordination, est, par définition, un trouble psychomoteur.

La dénomination internationale exacte actuelle, est Trouble Développemental de la Coordination, ou TDC.

C’est un trouble développemental, c’est-à-dire qu’il apparait au cours du développement, au fur et à mesure de la maturation cérébrale. Les conséquences sur ces enfants sont des difficultés d’acquisition des habiletés motrices (sauts, coordinations, équilibre, motricité fine) et des difficultés d’exécution et d’automatisation de ces gestes, qui persistent malgré l’apprentissage initial.

Il en découle de la maladresse, des difficultés en écriture, et la plupart du temps une grande lenteur. L’enfant peut être en difficulté scolaire, et perdre confiance en lui.

Après un bilan psychomoteur, nous établirons avec la famille et l’équipe enseignante, un projet thérapeutique global, permettant à l’enfant d’apprendre et de trouver lui-même des stratégies, devant toute nouvelle situation ou activité motrice, et de regagner confiance en lui.

J’ai suivi une formation spécifique pour diagnostiquer et rééduquer ce trouble, avec des méthodes  de thérapies cognitives qui ont fait leur preuves après de sérieuses études scientifiques (méta-analyses):

  • Rééducation par résolution de problème moteur: l’enfant, devant un objectif précis qu’il s’est lui-même fixé (ex: sauter à la corde, lancer un ballon dans un panier…) propose, expérimente et réévalue des stratégies. Il est incité à verbaliser à voix haute tous ses gestes, et les auto-évaluer, jusqu’à trouver la stratégie efficace lui permettant d’atteindre son objectif. Petit à petit, il intègre ce mode de fonctionnement, et pourra faire face à toute situation nouvelle.
  • Techniques faisant appel à l’imagerie motrice: après visionnage de vidéos représentant une action à effectuer (filmées à la 1ère ou à la 3ème personne), l’enfant est invité à s’imaginer en train de réaliser lui-même l’action, en temps réel. Grace à ses neurones miroirs et à la plasticité cérébrale, ces programmes utilisant l’imagerie motrice, permettent à l’enfant de gagner en fluidité et en précision dans tous ses gestes de la vie quotidienne.
  • thérapie sensorielle

 

Un travail en intégration des réflexes archaïques peut également être bénéfique et complémentaire de la psychomotricité pour ces deux troubles. (En savoir plus, cliquer ICI).

 

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